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De ma vie, je ne m’étais jamais imaginé à la barre d’un voilier de 30 pieds…

Et encore moins rêver faire le tour du monde à son bord.. et pourtant!

Moi capitaine?

Disons que j’étais plus un gars de moto. J’en ai fait pendant plus de 40 ans. De toutes les sortes et de toutes les tailles.

Ce que j’aimais le plus : la sensation de liberté!

Mais, avec les années et la vie de famille, la passion s’est effritée. Tellement, que je me suis résigné à tout vendre. Et je l’ai fait sans regret. Je regardais pour autre chose… un West? Un voilier?

Westfalia ou voilier?

Question qui me turlupine…

À l’été 2016, l’année de mon «roadtrip» à travers le Canada, je suis arrêté chez un ami qui possédait un gîte à deux pas d’une marina. En soirée, nous sommes allés voir les bateaux. J’étais curieux de voir. Et aussi curieux d’en connaître leur valeur.

Il n’en fallait pas plus pour rallumer la petite flamme de l’aventurier…

L’ambiance de la marina me plaisait bien. C’était calme. Il semblait y avoir une franche camaraderie entre les propriétaires de voiliers. C’était d’ailleurs presque tous des voiliers.

L’idée de m’acheter un Westfalia me séduisait également. J’ai toujours aimé ce genre de véhicule. Ils sont esthétiquement beaux et c’est un mode de vie que j’aime bien; il rime parfaitement avec aventures et liberté.

J’avoue en avoir magasiné quelques-uns. J’ai même fait une offre d’achat.

J’en ai aussi parlé, évidemment, à mes enfants. Westfalia ou un voilier? Comme ils passent une bonne partie de leur été dans une roulotte, sur un terrain de camping… la réponse a été unanime : un voilier!

Bon OK, un voilier! Mais lequel?

Je me posais pas mal de questions : où vais-je aller? Dans quelle eau vais-je naviguer? Le fleuve? Je suis natif du Saguenay, je ne peux pas m’imaginer ne pas naviguer dans le fjord! De quel type de bateau j’ai besoin pour naviguer sur le fleuve et dans le fjord? Quand on achète un bateau usagé, un voilier de surcroit, que doit-on regarder? C’est assez loin de mes connaissances mécaniques moto disons.

Alors, j’ai posé des questions; et j’ai eu autant de réponses que de répondants…

Acheter un voilier n’est pas aussi simple qu’il n’y parait…

J’ai commencé par consulter les différents sites de vente de bateaux, kijiji et compagnie. Je n’avais aucune idée de ce que je devais chercher. Et encore moins quel prix payer. Il y en avait de toutes les grandeurs. Mais surtout des plus petits, 18, 22 ou 24 pieds.

D’ailleurs, et pour bien te montrer que je ne m’y connaissais pas du tout, mon premier intérêt a été porté sur un petit bateau de bois. De 18 pieds. Il était très beau. D’un joli bleu ciel. Il ressemblait un peu à un bateau de pêche, miniature. Avec un petit tirant d’eau de 18 pouces! Je me voyais accoster sans difficulté sur toutes les plages du fleuve Saint-Laurent….

Heureusement que son propriétaire était honnête. Il m’a gentiment expliqué que ce bateau ne pouvait ni naviguer sur le fleuve; il était trop petit, ni techniquement équipé pour le faire et avec un trop petit moteur…

Affiner mes connaissances..!

J’ai donc eu la bonne idée de demander sur quelques groupes Facebook de voileux. Et j’y ai appris pas mal de choses. Entre autres, qu’il y avait des voiliers avec moteur interne (appelé Inboard) et d’autres avec un moteur externe (je te laisse deviner comment on les appelle ceux-la…) et que cela faisait une différence.

On m’a aussi renseigné sur la taille des bateaux versus la hauteur dans le carré. Donc, pour un bateau de 25 pieds, cela serait difficile dans la grande majorité des cas d’être en mesure de marcher debout à l’intérieur. Je devrai marcher plier. Même si je ne suis pas une très grande personne, je fais 5.10 pouces, le fait de passer ma journée plié en deux ne me tentait pas vraiment. On a beau passer le plus clair de son temps à l’extérieur sur un voilier, il y a des journées de pluie qui demande de rester à l’intérieur.

Aussi, je savais qu’il y avait des marées et des courants dans le fleuve, et dans mon fjord adoré, mais on m’a bien indiqué que naviguer sur le fleuve Saint-Laurent était difficile. Très difficile. Semble-t-il, l’un des endroits les plus difficiles au monde!?

Alors donc, avant d’acheter, je dois mieux fixer mes besoins.

L’analyse sérieuse de mes besoins

Et avec ce voilier, qu’est ce que j’aimerais faire? Tout d’abord, je veux pouvoir naviguer dans le fleuve Saint-Laurent. Dans mon coin, c’est-à-dire la ville de Québec. Je désire également pouvoir dormir à quatre, donc avec mes trois enfants. J’aimerais aussi qu’il soit fiable, robuste et facile à naviguer pour un débutant. Je veux pouvoir me déplacer debout à l’intérieur.

Checklist!

  • Je recherche un bateau avec une coque solide
  • Je ne veux pas payer trop cher, mon budget est limité (10 000$ max)
  • Je veux pouvoir marcher debout à l’intérieur
  • Je veux pouvoir loger au moins 4 personnes
  • Je souhaite pourvoir le naviguer seul
  • Je souhaite également qu’il soit navigable sur le fleuve et le fjord
  • Et pourquoi pas dans l’océan…
  • J’aimerais qu’il soit bien équipé (sonar, GPS, panneau solaire, etc)

Homme début 50aine, cherche voilier pour aventures!

Maintenant que mes besoins sont bien identifiés, me voici à la recherche du voilier parfait pour moi!

J’ai épluché les sites de ventes de voiliers. Kijiki. Les PAC. J’ai aussi consulté les groupes Facebook et les pages de ventes de bateaux. Je suis allé en voir quelques-uns. Un mirage 25, trop petit à l’intérieur. Mais un beau bateau. Un C&C 27, lui aussi un très beau bateau. Mais, beaucoup de travaux à faire…

Ensuite, une connaissance me parle d’un Alberg 30. Le Caribou D. Bateau marin selon ses dires. Mon premier réflexe est de regarder un peu sur Internet pour voir de quel type de bateau il s’agit.

J’y découvre cette critique de Michael McGoldrick sur Wikipedia (je l’ai traduit de l’anglais):

«La conception de l’Alberg 30 remonte à 1961, et certaines de ses caractéristiques et son apparence rappellent les vieux voiliers boisés des années 1950 et 1940. Il est intéressant de noter que lorsqu’ils ont commencé à fabriquer des voiliers en fibre de verre, ils avaient tendance à remonter la coque et les autres zones structurelles à la même épaisseur que celle trouvée sur les bateaux en bois. Cette fibre de verre supplémentaire a donné des bateaux extrêmement solides et robustes, et c’est certainement le cas de l’Alberg 30. En termes de conception et de construction, c’est l’un des 30 pieds les plus navigables disponibles sur le marché d’occasion au Canada. Néanmoins, l’âge du design de l’Alberg 30 se traduit par un bateau avec un faisceau étroit et un espace intérieur limité, et sa pleine quille signifie qu’il n’aura pas la même capacité de pointage qu’un bateau à quille à ailettes. Mais l’Alberg 30 a un public vraiment dévoué qui croit que son apparence traditionnelle ne se démodera pas et qui apprécie le bateau pour son potentiel de croisière bluewater.»

C’est une critique très intéressante de ce bateau. D’apprendre que c’est un des bateaux les plus navigables sur le marché canadien, ça fait bien mon affaire! Je me rends aussi compte qu’il y a une belle communauté derrière ces fameux Alberg.

Je continue mes recherches, je regarde des vidéos sur YouTube qui parlent de ce fabuleux Alberg 30. J’aime son allure classique. Je dois avouer qu’il me plait!

Et, finalement, je suis tombé sur le récit et les exploits de MONSIEUR Yves Gélinas. J’ai acheté son film avec Jean-du-Sud et son livre Jean-du-Sud et l’Oizo Magik. J’écoute encore une fois ou deux par année le film, surtout quand j’ai de la visite en hiver. Son livre est en permanence sur ma table de chevet, a bord comme sur terre. Yves a fait le tour du monde avec Jean-du-Sud, son Alberg 30. Un récit incroyable! J’ai lu aussi sur sa page CapeHorn de son régulateur d’allure que même après plus de 40 ans, l’Alberg 30 était toujours, pour lui, le bateau idéal. C’est, je crois, le moment qui fut décisif …

Je vais devoir aller voir ce splendide Alberg, et j’ai nommé Caribou D.

Photo de Yves Gélinas
Crédit photo M. Yves Gélinas, photo tirée de son site web caphorn.com.

L’achat de mon voilier

Beaucoup de choses auraient pu influencer mon choix. Mais la décision a pourtant été facile… dès que je l’ai vu, j’ai compris que nous allions naviguer ensemble lui et moi. J’aimais sa force. J’adorais ses courbes. J’étais en admiration devant ce style classique.

De ma checklist, je ne respecte que quelques points…
peu m’importe, c’est à lui et à lui seul que je veux confier mes souvenirs!

Quatre ans en cale sèche. C’est éprouvant pour un voilier. Et c’est éprouvant aussi pour celui qui voudrait bien l’acheter. Et je sais que c’était émouvant pour Michel, un gars bien sympathique, qui en était propriétaire depuis plusieurs années. Il avait dû abandonner son projet… pour les raisons qui lui sont siennes.

L’inspecteur maritime à qui j’ai demandé une évaluation devra bien m’orienter. Moi, je ne connais rien. Et c’est exactement ce qu’il a fait. Il l’a inspecté de fond en comble. Le bateau ne pouvait pas prendre la mer dans un tel état. J’aurais des travaux importants à faire pour le remettre à l’eau.

Mais, c’est lui que je désire… un coup de cœur.

Les travaux, une mine inépuisable d’apprentissage…

Ou comment connaître de fond en comble sont bateau et être en mesure de faire des réparations en cas de pépins!

Qu’on se le dise tout de suite, le monde maritime est un monde bien à part. Tout ce que j’ai appris pendant mes années en moto ou encore comme propriétaire d’appartement, rien ne m’y préparait. Si tu es comme moi, et je présume que si tu lis ceci c’est le cas, tu n’as pas vraiment de connaissance en la matière. Dans tous les cas, moi je n’en avais aucune. Tout doit être homologué «marine».

Il faut penser sécurité en premier. Ce qui fait du gros bon sens, car naviguer avec la crainte qu’un truc nous lâche… euh non, pas vraiment!

J’ai passé presque deux mois à remettre en forme ce bateau. Moi qui n’avais aucune connaissance en matière de fibre de verre, j’ai appris. J’ai lu pas mal là-dessus. Regardé des vidéos sur YouTube, un ami est venu me guider à mes débuts, Réal. Plus tard, Marco qui avait déjà travaillé la fibre est venu aussi me conseiller. Et puis, aujourd’hui, j’aime travailler ce matériel. C’est assez facile quand on s’y connaît un peu.

J’ai fait aussi des travaux structuraux, comme la base du mat. La, j’ai eu besoin de Michel, de la Marina Le Bourg d’eau. Un professionnel. J’ai appris à le voir faire également.

J’ai fait aussi une multitude d’autres réparations/améliorations. Et honnêtement, je ne le regrette pas. Je connais maintenant un peu mieux mon bateau. En date d’aujourd’hui, je suis toujours aussi nul en moteur diesel. Mais, je compte bien me perfectionner bientôt. Si ce fameux virus peut finir par finir…

Mes conseils avant d’acheter un voilier

La première chose que j’ai envie de te dire, c’est d’écouter ton feeling. Et puis, de bien faire ta check list. Mais, il ne faut pas non plus faire preuve de rigidité. Je crois. Comme le le mentionne plus haut, oui, j’ai eu à faire beaucoup de travaux sur mon bateau, mais je suis heureux de l’avoir fait. Je connais mieux le fonctionnement.

Mais bon, voici mes 9 conseils avant d’acheter ton premier voilier

  1. Ne t’en fais pas, il y en a plusieurs à vendre, tu trouveras bien celui qui te fera vibrer
  2. Essaye de bien identifier tes besoins immédiats, mais aussi essaye de te projeter dans le temps, d’ici 5 ans, 10 ans…
  3. N’écoute pas tout ce qu’on dit, mais garde l’œil ou les oreilles bien ouverts
  4. Un bateau de 30 pieds est presque aussi facile à naviguer qu’un plus petit bateau. Si tu veux vraiment naviguer, commence par un voilier dans lequel tu pourras être confortable.
  5. Ne te laisse pas rebuter par les travaux à faire. Même s’ils sont importants. À moins que tu ne sois pas un gars manuel, mais pas du tout, on apprend beaucoup à réparer et améliorer son bateau. Et on économise pas mal aussi…
  6. Fais-le inspecter par un inspecteur maritime certifié. Tu vas éviter bien de mauvaises surprises.
  7. Tu as un bateau en vue? Pose des questions sur les forums. Mais va lire aussi ce qu’on en dit sur Internet. On peut parfois y trouver de l’information très intéressante, comme leurs petits défauts que le vendeur ne te dira pas.
  8. Si tu n’as pas l’esprit aventurier, opte pour un bateau avec une quille rétractable. Tu pourras alors t’amuser sur les plages des lacs.
  9. Si tu veux aller dans le fleuve, achète un bateau avec un moteur interne. D’au moins 20HP pour un 27 pieds. Je sais que certain te dirons que ce n’est pas nécessaire, mais pourquoi se donner de la misère quand on peut faire ça facile?

Voilà! J’espère que cet article t’aura plu?! N’hésite pas à commenter et à partager. Et inscris-toi au site, en entrant ton adresse courriel et ton prénom, en bas de cette page. Comme ça, tu seras avisé quand je vais publier un nouvel article!

Tourlou!

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Rejoindre la discussion 20 Commentaires

  • Pierre Dumas dit :

    Bonjour,

    J’ai débuté avec un petit Laser2 au chalet…et l’an dernier cette piqÛre de la voile était de retour… J’ai bien failli acheté..Jean-du-Sud en Janvier dernier…mais j’ai regardé l’annonce pendant dans 3 semaines..avant d’appeler..(il était trop tard). Je me disais pas assez d’expérience pour ce genre de bateau (Mais le rêve était déjà bien ancré…
    J’ai donc acheté un petit Hunter 23,5 avec quille rétractable (c’est mon banc d’essai…mon bateau de pratique…pour une baie peu profonde… à Venise-en-Québec). Un cours intensif au printemps dernier, plusieurs navigations. pendant l’été.. et une semaine de formation à venir dans les antilles. L’été prochain, mon petit 23,5 Hunter sera à quai à Lacolle… avec comme nouveau terrain de jeu et d’apprentissage…le grand lac Champlain.
    Je crois bien être devenu accro à cette liberté…
    Un voilier du type Alberg, Whitby 42, Island Pocket ou Pacific Seacraft figure sur ma liste de souhait en 2024.
    Merci ‘avoir partagé votre belle aventure. C’est motivant !!

    Pierre

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Salut Pierre! Je te souhaite de poursuivre la tienne! Ce n’est pas tant évident de faire le bon choix. Mais, se rappeler les bases et nos besoins ne peut pas nuire. Mais surtout, il faut l’aimer d’amour! hahahha bon vent!

      • Pierre Dumas dit :

        Bonjour Louis !

        J’ai acheté mon Alberg30… La Douce …elle naviguera sur le Lac Champlain cet été. Je débute mes cours de nav côtière dans 2 semaines. Encore merci pour ta belle histoire.

        Pierre

  • Jean Demers dit :

    Bonjour Louis,
    Je suis dans une démarche qui ressemble à celle de ton récit,
    Je suis à la recherche d’un navire que je compte habiter plusieurs mois par année.
    Un voilier avec cabine de pilotage et moteur diesel semblable au Caribou.
    crois-tu qu’on pourra communiquer éventuellement sur le sujet?
    cordialement
    Jean Demers

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Salut Jean,

      Excuse-moi pour le délai de réponse, je suis pas mal occupé par les temps qui courent! Avec plaisir, si je peux répondre à tes questions. Alors, n’hésite pas à me contacter soit par ici ou par mon courriel personnel à louis @ vikingrchronicles.ca.

      Tu regardes pour le Québec?

  • Nancy dit :

    Nous avons bien des points en commun !! Merci !

  • Robert dit :

    Salut Louis. Je regarde justement pour m’acheter un voilier et ton billet de blog est arrivé au bon moment! Intéressant. Que penses-tu des C and C ? Je viens d’aller voir un 27 pieds. C’est pour faire de la voile au Québec seulement. Plus pépère qu’aventurier.

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Salut Robert! C&C pour George Cuthbertson, ingénieur en mécanique et George Cassian qui lui est un designer d’avions. Quelle version ton 27 pieds? Il y a 5 versions, de 70 @ 72, de 72 @ 74, de 74 @ 81 et de 81 @ 84. Je ne suis pas un expert, mais j’opterais pour un MK II ou MK III. Dans ces années, la fibre de verre était très épaisse. Dans les années 80, je ne sais pas si c’est le cas pour le C&C 27, mais la coque était plus mince. Tu peux trouver pas mal d’info à cette adresse si tu lis l’anglais : https://en.wikipedia.org/wiki/C%26C_Yachts. Laisse-moi savoir la suite!

  • Sébastien Proteau dit :

    Merci pour tes conseils. Je regarde pour ce projet et tu ma bien aidé.

  • Philippe (nous deux) dit :

    Bel article qui explique bien le choix du bateau en fonction de plusieurs paramètres, budget , plan de navigation, projets futur…
    Nous ce qui nous a fait penché à l’achat d’un bateau est le besoin de liberté et d’espace, arrivé dans la cinquantaine il est temps de réaliser nos rêves.

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Bonjour Philippe. Tu as parfaitement raison! Liberté, c’est le mot qui revient le plus souvent avec la pratique de la voile. En fait et comme le disait Barrault : «la liberté, c’est la faculté de choisir ses contraintes». C’est exactement ce que l’on fait! Merci pour ton commentaire!

  • Hélène dit :

    Vraiment agréable de te lire ,quelle belle passion

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Bonjour Hélène!
      Merci pour ton commentaire. C’est gentil de mentionner que tu trouves cela agréable de me lire. Et oui, la voile, c’est une passion! Et la mer, une ivresse. Comme le disais Baudelaire : enivrez-vous! …De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Moi c’est la voile!

  • Régis Gosselin dit :

    Intéressant comme récit Capitaine! Bonne continueté!

  • Jean Topping dit :

    Merci pour se bref aperçu de l’achat d’un voilier classique. Car cet été j’ai eu le même cheminement et fait l’achat d’un Bayfield 32c, un classique. Et j’ai passer l’été a le réparer et entrenir. Mais je ne regrette pas comme vous le dite si bien ce fut une école a connaître mon voilier.

    • Louis Houde Louis Houde dit :

      Bonjour Jean. Ce sont de très beaux bateaux les Bayfield. Solides et très marins. Effectivement, je crois que c’est la meilleure école de toute! Encore faut-il avoir un peu d’aptitude. Je peux aussi comprendre ceux qui veulent du clé en main! Merci Jean pour ton commentaire!

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